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Pour Wallis-et-Futuna

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Pour Wallis et Futuna

Pour le Pacifique, l’Outre-mer

  • Des cultivateurs de canne à sucre demandent au président Brotherson l’accès au foncier public
    par Rédaction le 4 avril 2024 à 2h22

    Temps de lecture : 2 min. Les caniculteurs, ou cultivateurs de canne à sucre, se sont réunis le mercredi 27 mars dernier à Patio, sur l’île de Taha’a, pour signer un courrier adressé au président du Pays Moetai Brotherson. Ils demandent [...] L’article Des cultivateurs de canne à sucre demandent au président Brotherson l’accès au foncier public est apparu en premier sur La Dépêche de Tahiti.

  • A Hawaii, la ministre Vannina Crolas rencontre les Tahitiens de l’Université BYU et du centre culturel polynésien
    par Rédaction le 3 avril 2024 à 23h01

    Temps de lecture : 4 min. Vannina Crolas, la ministre de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail, de la Modernisation de l’Administration et de la Formation professionnelle, a effectué ce lundi 1er avril 2024 à Hawaii, ses premières rencontres à [...] L’article A Hawaii, la ministre Vannina Crolas rencontre les Tahitiens de l’Université BYU et du centre culturel polynésien est apparu en premier sur La Dépêche de Tahiti.

  • “Nous avons eu beaucoup de chance”: Taïwan se remet de son pire séisme depuis 25 ans
    par Damien Grivois le 3 avril 2024 à 18h11

    Temps de lecture : 2 min. “Comme une montagne qui s’effondre”: à Nouveau Taipei, proche de la capitale taïwanaise, les sauveteurs se frayent un chemin à travers les décombres d’un entrepôt qui s’est écroulé comme un château de cartes lors du [...] L’article “Nous avons eu beaucoup de chance”: Taïwan se remet de son pire séisme depuis 25 ans est apparu en premier sur La Dépêche de Tahiti.

  • Université – Conférence ce mercredi 3 avril à 17h sur la canne à sucre polynésienne
    par Rédaction le 3 avril 2024 à 17h40

    Temps de lecture : 2 min. Dans le cadre du cycle “Savoirs pour tous”, l’Université de la Polynésie française propose une conférence intitulée “Un regard contemporain sur les cannes à sucre Saccharum officinarum de Polynésie”, ce mercredi 3 avril à partir [...] L’article Université – Conférence ce mercredi 3 avril à 17h sur la canne à sucre polynésienne est apparu en premier sur La Dépêche de Tahiti.

  • Magazine – Au cinéma, “Kung Fu Panda 4”, champion du box-office France
    par Rédaction le 3 avril 2024 à 17h14

    Temps de lecture : 2 min. Le quatrième opus de la franchise “Kung Fu Panda” réalise une entrée fracassante dans le box-office français, avec 825.898 entrées pour sa première semaine d’exploitation, soit la deuxième meilleure première semaine de 2024, juste après [...] L’article Magazine – Au cinéma, “Kung Fu Panda 4”, champion du box-office France est apparu en premier sur La Dépêche de Tahiti.

  • Le parc naturel de la mer de Corail sublimé par les artistes
    par Lucile COURTOT le 25 avril 2024 à 3h00

    L’océan est une source d’inspiration pour l’humanité. Soucieux de préserver ce patrimoine commun, la Nouvelle-Calédonie a créé, en 2014, l’une des plus grandes aires marines protégées au monde : le parc naturel de la mer de Corail, d’une superficie de 1,3 million de km². Cette année, le Parc fête donc ses dix ans d’existence, consacrant une décennie de gestion basée sur la conciliation des enjeux de conservation et des usages durables de l’océan. Jérémie Katidjo Monnier : « Les 10 ans de ce Parc sont la preuve que nous sommes capables de réaliser de grands projets qui persistent dans le temps ».   « Les 10 ans de ce Parc sont la preuve que nous sommes capables de réaliser de grands projets qui persistent dans le temps. Il s’agit d’une grande fierté pour les Calédoniens, a assuré Jérémie Katidjo Monnier, le membre du gouvernement chargé du parc naturel de la mer de Corail. Cet espace naturel est pour nous tous un sanctuaire archéologique, coutumier, environnemental et économique, dont 10 % de la surface totale sont désormais placés sous protection forte. Reste maintenant l’adoption du moratoire, qui sera le premier de son genre, pour protéger nos fonds marins, indispensables à l’équilibre de nos écosystèmes ». Yvan Kona, représentant coutumier : « En dix ans, la vision kanak a pris sa place dans la gestion de cet espace ».   Louis Le Franc, haut commissaire de la République : « Ces 10 ans sont un marqueur et prouvent que ce projet vit bien. Il est important de protéger cet espace précieux pour les clans, pour les Calédoniens et pour la France ».   L’art pour raconter les enjeux de la préservation des océans Pour marquer cette année de célébrations, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et l’association Sublimage ont lancé un concours artistique consacré au Parc. Les œuvres présentées sont autant de témoignages de son importance culturelle pour les Calédoniennes et les Calédoniens et d’engagements à le préserver pour les générations futures. L’héritage marin de la Nouvelle-Calédonie la rapproche des autres communautés du Pacifique, toutes liées par leur existence insulaire au sein de la « mer d’îles » décrite par le penseur et conteur fidjien Epeli Hau’ofa. Ce destin commun nous engage à célébrer le parc naturel de la mer de Corail avec nos amis et voisins du Pacifique. Ainsi, la grande gagnante du concours intégre la délégation calédonienne pour le festival des Arts et de la culture du Pacifique et se rendra à Hawaï, en juin 2024, afin de présenter son œuvre. « Dans le Pacifique, la culture, l’environnement et la mer ne font qu’un. Il était important pour nous de créer les conditions pour que la diversité artistique et culturelle du pays soit représentée pour les 10 ans du Parc, mais également à travers l’événement régional qu’est ce festival, a indiqué Mickaël Forrest, membre du gouvernement chargé de la culture. Le 18 juin, lors de la clôture du festival à Hawaï, nous allons récupérer le flambeau de l’organisation de cet événement pour l’édition 2028. Cela offrira une nouvelle perspective pour nos artistes et permettra que la Stratégie pour un Pacifique bleu à l’horizon 2050 trouve une déclinaison concrète pour chacun d’entre nous ». Mickaël Forrest : « Dans le Pacifique, la culture, l’environnement et la mer ne font qu’un ».   Le concours était ouvert à toute personne majeure résidant en Nouvelle-Calédonie. Les œuvres proposées par les artistes candidats devaient célébrer le parc naturel de la mer de Corail et ses dix années d’existence, dans les trois catégories distinctes suivantes : peinture et dessin, sculpture et enfin photographie. Plus de 70 contributions ont été reçues. Quarante d’entre elles ont été présélectionnées afin d’être exposées au centre culturel Tjibaou et départagées par un jury regroupant des membres du service du parc naturel de la mer de Corail et de la pêche, du Musée de Nouvelle-Calédonie, de l’Agence calédonienne de développement kanak – centre culturel Tjibaou (ADCK-CCT), de l’association Sublimage, des représentants des membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie concernés, et d’autres personnalités qualifiées.   Les lauréats Trois lauréats ont été désignés dans chaque catégorie : peinture et dessin 1. Cœur corallien – Charlotte Mollet 2. Sija në noj (Tracé des îles) – Mathieu Venon 3. Lune, Mer(e) et Terre – Lucie Beauvir sculpture 1. Bénitier – Baptiste Bodin 2. Protection océanique – Melem Tiaou 3. Sous la mer – Stéphane Hamon photographie 1. Feu d’artifice – Sylvain Flory 2. Explosion de vie – Mathieu Macias 3. Symbiose – Amélie Favard   Les premiers prix désignés verront leurs œuvres exposées sur le stand du parc naturel de la mer de Corail au festival des Arts et de la culture du Pacifique, en plus d’une récompense de 50 000 francs. Les 2e et 3e prix ont reçu respectivement une récompense de 30 000 francs et de 20 000 francs. Parmi eux, une gagnante « toutes catégories » a été désigné. Il s’agit de Charlotte Mollet pour son œuvre Cœur corallien. L’artiste se voit ainsi offrir la possibilité d’intégrer la délégation calédonienne au Festival des arts et de la culture du Pacifique d’Hawaï, du 3 au 19 juin 2024, pour y présenter son œuvre. Charlotte Mollet, gagnante du prix "toutes catégories".  

  • En marche vers une stratégie d’adaptation au changement climatique
    par Mathilde HEUZE le 23 avril 2024 à 3h20

    « L’élévation du niveau de la mer, les sécheresses plus sévères, les inondations plus fréquentes sont des risques concrets auxquels nous sommes tous exposés et qui mettent en péril notre société telle que nous l’avons construite », a expliqué le membre du gouvernement chargé du plan d’adaptation au changement climatique, en introduction du forum. En Nouvelle-Calédonie, la montée des eaux et l’érosion du littoral sont les marqueurs les plus évidents du changement climatique, comme à Ouvéa ou encore à Ponérihouen. Une meilleure coordination des acteurs et des actions L'objectif de ce premier forum était de réunir l’ensemble des acteurs engagés en faveur d’un avenir durable et résilient face aux défis du changement climatique, afin de se concerter pour établir un état des lieux de toutes les initiatives, parfois dispersées, qui existent déjà. La première table-ronde a permis d’effectuer un bref état des lieux des effets déjà concrets du changement climatique en Nouvelle-Calédonie.   La province Nord s’est notamment engagée dès 2017 dans une politique de développement durable en se dotant d’un plan climat - énergie, afin de mettre en œuvre une série d’actions concrètes pour réduire la vulnérabilité de son territoire. Du côté d’Ouvéa, plusieurs solutions ont déjà été mises en place pour faire face au recul du trait de côte qui menace la route provinciale et les habitations. Des travaux d’enrochement ont été réalisés, ainsi que d’autres aménagements pour pallier l’urgence. Cependant, « il faudrait qu’on puisse anticiper les changements à venir », a indiqué Karyl Trenyiwa, conseiller municipal. Développer des outils d’accompagnement aux politiques publiques Disposer de données est un des éléments essentiels pour se projeter et préparer l’avenir. C’est dans cette perspective qu’a été créé en 2013 l’Observatoire du littoral de Nouvelle-Calédonie (OBLIC). Il œuvre à centraliser les informations (études, rapports…) et les données qui  concernent l’environnement côtier et maritime, grâce notamment à un réseau de suivi d’observation du littoral sur différents sites répartis sur l’ensemble du territoire. « Le but est de poser des diagnostics et d’évaluer la part du changement climatique dans les évolutions que l’on peut mesurer, a souligné Myriam Vendé-Leclerc, coordinatrice à l’OBLIC. L’intérêt de ces suivis est de produire de la donnée utile aux pouvoirs publics pour la prise de décisions ». Un travail essentiel qui permet « d’avoir du recul sur les sites à sécuriser, sur les zones sûres où l'on peut investir et habiter à long terme, afin de répondre aux besoins de déplacements des populations », a précisé Jéremie Katidjo Monnier. « Les effets du changement climatique se font aussi ressentir dans le monde agricole », a indiqué le membre du gouvernement Adolphe Digoué, en évoquant notamment les phénomènes de fortes pluies de 2022 et de 2023 qui ont fortement endommagé les cultures.   La réalisation d’une cartographie précise des risques représente donc une étape cruciale dans la construction de la stratégie d’adaptation au changement climatique. « La frugalité et le travail en partenariat ne sont plus des options mais une nécessité, a martelé Vaimu’a Muliava, membre du gouvernement chargé de l’urbanisme, de l’habitat et du développement de l’innovation numérique. Nous avons des experts locaux et une pluralité de données mais nous ne les faisons pas dialoguer ensemble. Il faut générer de la donnée intelligible pour nourrir des stratégies éclairées pour les politiques publiques ». Focus sur le projet CLIPSSA Certains aléas climatiques futurs majeurs tels que les précipitations et les cyclones ne sont pas bien connus dans la zone Pacifique, où les données font défaut. Le projet CLIPSSA, mené par l’AFD, l’IRD, Météo France Nouvelle-Calédonie en partenariat avec le Programme régional océanien de l’environnement (PROE), vise à dresser le bilan des vulnérabilités avec des projections climatiques qui puissent couvrir les îles. CLIPSSA a ainsi pour ambition de produire de nouvelles données du climat futur (d’ici 2100) et d'analyser les impacts sectoriels, socle indispensable pour faciliter la formulation de plans d’adaptation au changement climatique à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu. Co-construire une stratégie calédonienne du changement climatique Ce premier forum a été précédé, au mois de mars, par une grande consultation avec des ateliers en ligne qui ont été ouverts à tous les citoyens. Plus de 300 contributeurs, issus de tous horizons, ont répondu présent pour construire ensemble cette prochaine stratégie du changement climatique calédonien. Ils ont pu partager leurs expériences et les constats qu'ils font sur le terrain, et ont émis plus de 2 500 idées sur les 13 thématiques, qui constitueront le socle de la stratégie calédonienne d’adaptation au changement climatique.   De nombreuses organisations tenaient des stands durant toute la journée afin d'informer le public et notamment les scolaires, concernant des initiatives en matière de de protection de l’environnement.   « L’idée est donc ensuite de synthétiser, en fonction des thématiques, les priorités qui viennent du terrain, pour qu'on ait une stratégie calédonienne qui soit la plus concrète et la plus réaliste possible », a indiqué Jérémie Katidjo Monnier. Cette méthode doit permettre d’aboutir à des solutions pour adapter notre agriculture, nos infrastructures, notre gestion de l’eau, nos espaces naturels, ou encore notre système de santé ». L’événement s’inscrit dans la continuité du vœu du Congrès sur la déclaration d’urgence climatique déposé en 2019. C’est dans ce cadre que le gouvernement souhaite pérenniser ce forum, qui sera piloté tout au long de l'année par un comité calédonien du changement climatique, réunissant les institutions compétentes. Il sera chargé de s'assurer de la bonne mise en œuvre de la stratégie et de coordonner l’ensemble des actions. Prochainement proposée au Congrès, la stratégie d’adaptation au changement climatique sera conçue de manière à favoriser une plus grande transversalité entre les différents secteurs mais également entre les institutions.

  • Rencontre avec les coutumiers pour mieux accompagner la jeunesse
    par Lucile COURTOT le 22 avril 2024 à 0h28

    Parmi les orientations fixées par la DPJEJ pour l’année 2024 figure la volonté d’initier et de consolider des partenariats avec des acteurs de proximité sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie et notamment avec les institutions coutumières. L’objectif étant d’ouvrir de nouvelles perspectives en termes de prise en charge éducative des mineurs sous-main de justice. Une tournée des conseils coutumiers Dans cette optique, les agents de la DPJEJ ont entamé depuis le début de l’année une tournée afin d’aller à la rencontre des conseils coutumiers des différentes aires. Lors de ces rencontres, les agents de la direction font un rappel de leurs missions avant d’établir avec les coutumiers un point de situation sur les conventions déjà existantes. Ces échanges sont également l’occasion d’évaluer les opportunités de partenariat complémentaires pour accompagner la jeunesse en difficulté et de co-construire une approche tenant compte des spécificités locales, par la création d’outils adaptés. En effet, les partenariats avec les institutions coutumières sont matérialisés par la signature de conventions relatives à la mise à exécution de peines de travaux d’intérêt général (TIG), de réparations pénales (REP) et de travaux non rémunérés (TNR). L’enjeu est désormais de fixer des protocoles de fonctionnement spécifiques à chaque zone, afin d’optimiser la mise en œuvre de ces mesures judiciaires. L’exemple d’Ouvéa Vendredi 19 avril, une rencontre a été organisée au siège du conseil coutumier d’Iaai en présence des coutumiers et des représentants de la mairie d’Ouvéa, de la province des Îles et des forces vives de l’île. Des discussions y ont été entamées afin de trouver une cohérence dans les actions menées sur place en misant sur le travail concerté des acteurs. Un moyen d’avancer dans le projet de création, en partenariat avec la commune, d’un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), dont l’un des acteurs privilégiés sera l’association Ouvéa Anime.

  • Un partenariat entre les écosystèmes calédonien et vanuatais de l’innovation
    par Lucile COURTOT le 19 avril 2024 à 0h16

    Cette signature s’inscrit dans le prolongement de la mission de coopération régionale de décembre 2023, au cours de laquelle une délégation calédonienne, menée par le membre du gouvernement chargé de l’innovation technologique, avait rencontré les acteurs de l’écosystème vanuatais à Port-Vila. La convention réaffirme ainsi leur engagement mutuel à renforcer leur collaboration en faveur de l’innovation, du développement socio-économique et de la coopération régionale. « C’est un accord réciproque et pragmatique, a précisé Marc Gérard. Il se fera via la mise à disposition de lieux connectés, permettra la création de synergies pour atteindre une autre échelle grâce à des partages de compétences, de connaissances et d’expériences. C’est une occasion d’être moins autocentrés et de mieux travailler ensemble pour le bien de nos populations et en particulier de nos entrepreneurs ». Engagements et synergies Cette convention entre la Nouvelle-Calédonie et l’association Vanuatu IDEA, ainsi que les lieux totem d'innovation emblématiques que sont la Station N et Yumiwork, vise à encadrer l'accueil et l'échange de startups dans chacun des deux territoires, facilitant ainsi leur accès à un panel de ressources, à des réseaux étendus et à des infrastructures fédératrices. Ce partenariat a pour objectif de stimuler l’écosystème entrepreneurial en encourageant le partage de connaissances et en soutenant la croissance socio-économique à travers l’innovation. Cet échange permettra de fournir aux startups les outils nécessaires pour croître, tout en favorisant les interactions enrichissantes au sein des écosystèmes locaux respectifs. « Ce partenariat s'est inscrit dans une longue tradition de réseautage dans les îles du Pacifique, a assuré Vaimu’a Muliava. Nous devons échanger avec nos plus proches voisins pour voir ce qui est possible de faire ensemble et pour répondre collectivement aux défis des enjeux de notre époque. Un partenariat avec le Vanuatu relève du bon sens. Ce territoire qui sait faire beaucoup avec peu, peut nous apprendre beaucoup ». Impact Stratégique Cette convention-cadre représente un jalon crucial pour la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu et souligne leur rôle crucial dans le domaine de l'innovation. « Cette signature est une réelle opportunité pour les deux territoires de développer leur coopération, ainsi que des secteurs majeurs pour la région que sont l'innovation et la technologie, a indiqué Mickaël Forrest. On voit bien tout le potentiel en matière économique que cela peut générer, à un moment où notre pays se pose des questions sur sa ressource qu’est le nickel. Cela offre d'autres perspectives et il est donc important de pouvoir accompagner et soutenir ce type d'initiatives ». Elle sera le moyen de renforcer et de dynamiser l’écosystème calédonien de l’innovation, à l’image du partenariat établi en septembre 2023 avec Outre-Mer Network (OMN), qui ouvre aux startups calédoniennes les portes d’un réseau international étendu, notamment en lien avec les programmes et les infrastructures de la station F, de programmes d’accompagnement personnalisés, d’un soutien financier et logistique et d’une visibilité internationale accrue. Ce partenariat avec OMN représente une opportunité unique pour les participants de développer leurs compétences, d’élargir leur réseau et de propulser leurs projets au sein des réseaux d'innovation. Outre-Mer Network et son concours Innovation Outre-Mer incarnent l’engagement en faveur de l’excellence et le progrès dans les territoires ultramarins. La délégation qui s’est rendue au Vanuatu l’année dernière était présente, ainsi que le président le la province des Îles Jacques Lalié.   Perspectives Dans le cadre de l’élargissement de ses ambitions en matière de coopération internationale et d’innovation, la Nouvelle-Calédonie ouvre de nouvelles perspectives prometteuses au-delà du partenariat avec le Vanuatu. En effet, une convention étendue qui inclura la Station AI de la préfecture d’Aichi au Japon, TVT Innovation et System Factory à Toulon est actuellement en cours de finalisation. Cette initiative a pour ambition de créer un réseau global d’échange et de collaboration entre écosystèmes d’innovation, favorisant un partage encore plus riche de connaissances, de technologies et de ressources. Ce pas en avant représente non seulement une opportunité exceptionnelle pour les startups calédoniennes de s’engager sur la scène mondiale, mais aussi pour la Nouvelle-Calédonie de devenir un carrefour d’innovation, attirant des idées, des talents et des investissements internationaux.   Focus sur les futures structures d’innovation partenaires Station AI - Préfecture d’Aichi, Japon Station AI est un pôle d’innovation de premier plan situé dans la préfecture d’Aichi, au Japon. Il est  dédié à la recherche et au développement dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). En tant que catalyseur de progrès technologiques, Station AI réunit des chercheurs, des startups et des entreprises autour de projets ambitieux d’IA, de robotique et de technologies numériques avancées. Ce hub d’innovation vise à accélérer l’application de l’IA dans divers secteurs industriels, en favorisant un environnement collaboratif pour l’expérimentation, l’incubation de projets et le transfert de connaissances. Grâce à un réseau étendu de partenaires académiques et commerciaux, Station AI est au cœur des efforts du Japon pour se positionner comme leader mondial de la technologie d’intelligence artificielle. TVT Innovation - Toulon, France TVT Innovation est une structure de référence pour l’accompagnement et le développement de l’innovation dans la région de Toulon, en France. Avec un écosystème riche et diversifié, TVT Innovation soutient les entrepreneurs et les entreprises dans la réalisation de leurs projets innovants, offrant des services allant de l’incubation de startups à la mise en réseau avec des investisseurs, en passant par l’accès à des espaces de coworking et à des programmes de formation spécialisés. En tant qu’acteur clé du développement économique local, TVT Innovation joue un rôle essentiel dans la dynamisation du tissu entrepreneurial régional, en mettant l’accent sur les secteurs de pointe tels que le numérique, les énergies renouvelables et la biotechnologie. System Factory - Toulon, France Intégré dans la convention avec TVT Innovation, System Factory est un cluster dédié à l’innovation dans les systèmes complexes, regroupant des compétences en robotique, en mécatronique et en systèmes embarqués. Cette plateforme collaborative vise à stimuler l’innovation industrielle et technologique, facilitant le développement de projets transversaux et le partage de savoir-faire entre les membres. System Factory renforce l’offre de TVT Innovation en créant un pont entre la recherche, le développement technologique et le marché, contribuant ainsi à positionner Toulon comme un centre d’excellence en matière d’innovation systémique et de technologies avancées. Outre-Mer Network (OMN) - Paris OMN est une initiative clé destinée à dynamiser et à soutenir l’innovation dans les territoires ultramarins. L’organisation œuvre à la mise en réseau d’entrepreneurs, d’investisseurs et de partenaires à l’échelle internationale, favorisant ainsi l’émergence de projets innovants et le développement économique des territoires ultramarins. Par le biais de programmes d’incubation, d’accélération et de soutien sur mesure, OMN s’engage à accompagner les startups ultramarines dans leur croissance et leur expansion. OMN ouvre aux startups et entreprises innovantes leur réseau, les programmes d’accompagnement et les infrastructures de la Station F.  Le concours Innovation Outre-Mer représente une composante essentielle de la mission d’OMN, offrant une plateforme de visibilité et de reconnaissance aux projets les plus prometteurs des territoires ultramarins. Ce concours annuel met en lumière les innovations marquantes et soutient les entrepreneurs dans la réalisation de leurs ambitions, en leur offrant accès à des ressources clés, à des opportunités de financement et à un réseau national et international. Les participants bénéficient également d’une exposition médiatique significative et de la chance de présenter leurs projets à des acteurs clés de l’écosystème d’innovation global.

  • Un salon dédié aux solutions numériques pour les professionnels
    par Mathilde HEUZE le 16 avril 2024 à 23h05

    Un événement destiné aux professionnels Numeriboost, le salon des solutions numériques pour les entreprises, vise à promouvoir les solutions numériques auprès de l’ensemble des professionnels et des entreprises, quels que soit leur taille ou leur secteur d’activité. « Cet événement est un moyen d’apporter des réponses, grâce au numérique, à des secteurs qui doivent améliorer leur compétitivité, a précisé Christopher Gygès. Le numérique est une filière par elle-même avec un vrai savoir-faire calédonien et elle permet d’avoir un ruissellement sur d’autres secteurs d’activité auxquels on ne pense pas forcément comme la pêche, l’agriculture ou le service aux particuliers ». Numériboost offre l’opportunité de découvrir les dernières innovations numériques, de rencontrer des experts et de se former aux nouvelles technologies qui peuvent constituer un vrai tremplin pour l’activité d’une entreprise. Plus d’une quarantaine d’exposants du numérique seront sur place. De nombreuses conférences à destinations des entreprises (TPE/PME) seront proposées, ainsi que des témoignages de professionnels qui ont sauté le pas vers le numérique. « Nous avons décidé d’orienter le salon autour des solutions que les professionnels du numérique sont capables d’apporter aux entreprises calédoniennes. En plus des stands proposés par les acteurs du secteur privé et les collectivités, il y aura des conférences qui auront pour objectifs de montrer au public que certaines problématiques liées au numérique ont déjà été résolues par des sociétés locales pour des TPE et des PME calédoniennes, a détaillé Sylver Schorgen, président du cluster OPEN NC. On aura également des conférences destinées aux sociétés qui ne savent pas par où commencer dans leur processus de digitalisation, pour leur permettre d’avoir un guide avec les étapes à suivre ». Répondre aux objectifs du PSEN 2027 Soutenue financièrement par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, l’organisation de Numériboost, assurée par le cluster OPEN NC, s’inscrit totalement dans l’un des objectifs du PSEN 2027, à savoir accompagner le développement des filières d’avenir du territoire (blue tech et green tech) pour lesquelles le numérique et la tech sont des leviers incontournables. Sources de diversification économique pour le territoire, ces secteurs doivent attirer les talents et les compétences afin de croître davantage. De par sa taille, la Nouvelle-Calédonie manque actuellement de compétences locales dans ces filières, d’où l’importance de démocratiser et de rendre accessibles les solutions numériques existantes. Pour accompagner cette montée en compétences et améliorer l’attractivité du secteur, le PSEN prévoit également de bâtir un socle de compétences de base en matière de numérique au travers de la formation initiale et continue. À cela, s’ajoutera l’accès aux formations supérieures dans le domaine pour le développement de ces compétences à moyen et à long terme. Développer la New Caledonian Tech Autre chantier du PSEN 2027, le développement de la New Caledonian Tech. Marque forte de l’écosystème local, elle est destinée à devenir un outil de synergie pour les acteurs de la Tech et à participer à la promotion du savoir-faire calédonien à l’international et notamment dans la région Pacifique. Aujourd’hui, l’écosystème local de la Tech et du numérique est encore jeune et se renforce progressivement. « Nous avons des entrepreneurs qui innovent et font avancer la Nouvelle-Calédonie, a assuré Christopher Gygès. Cela permet de soutenir une filière déjà bien présente sur le territoire mais que l’on souhaite encore plus développer ». Cet écosystème représente actuellement : 210 entreprises actives, dont 70 % comptent moins de neuf salariés et 86 % sont basées à Nouméa ; 1 900 salariés ; 57, 6 milliards de francs de chiffre d’affaires (plus de 40 % réalisés par l’OPT-NC) ; 2,7 % du PIB calédonien (contre 5,5 % en France hexagonale). «  Nous avons comme ambition d’atteindre, d’ici cinq à dix ans, les 10 % de PIB. Nous avons mis en place pour cela des dispositifs fiscaux qui accompagnent les entreprises concernées et un écosystème qui travaille à les faire grandir », a indiqué le membre du gouvernement.   Le programme de l’événement La journée du mercredi 24 avril est réservée aux exposants, aux professionnels du numérique et aux adhérents du cluster OPEN NC avec un programme spécifique. Jeudi 25 avril, Numériboost est ouvert au grand public avec des conférences et des interventions assurées par des professionnels sur les enjeux du numérique pour les entreprises calédoniennes.

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