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Pour Wallis-et-Futuna

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Pour Wallis et Futuna

Pour le Pacifique, l’Outre-mer

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  • Résultats du Concours de création vidéo « Merci, mon prof d’université ! »
    le 9 décembre 2024 à 0h20

    À l’occasion de la Journée Internationale des Profs de Français, l’Agence Universitaire de la Francophonie - Europe Centrale et Orientale a organisé le concours de création vidéo « Merci, mon prof d’université ! » à destination des étudiants de la région. Un jury composé d'experts a retenu cinq productions, de trois pays différents.

  • Angèle Ekollo : « nous allons devenir autonome dans l’approvisionnement en alevins grâce au projet Start-up 237 »
    le 9 décembre 2024 à 0h20

    Depuis son adolescence, Angèle Audrey Ekollo rêve de contribuer de façon significative au développement du Cameroun. Après deux ans dans la finance, et une première expérience dans l’entrepreneuriat, elle s’engage en 2020 dans une nouvelle aventure avec Acquaki.

  • Sandrine Collette : lauréate des dix ans du Choix Goncourt de la Suisse !
    le 9 décembre 2024 à 0h20

    Le Choix Goncourt de la Suisse 2024 est décerné à l’autrice française Sandrine Collette pour son roman Madelaine avant l’aube paru aux Éditions JC Lattès.

  • 12e édition du colloque CODFREURCOR « Tradition et innovation dans les recherches en sciences humaines »
    le 9 décembre 2024 à 0h20

    La 12e édition du colloque CODFREURCOR, intitulée « Tradition et innovation dans les recherches en sciences humaines », s’est tenue les 28 et 29 novembre 2024 à l’Université de l’Ouest de Timișoara, en Roumanie. Cet événement scientifique a mis en avant les enjeux contemporains des sciences humaines en alliant préservation des savoirs traditionnels et exploration de nouvelles pistes d’innovation.

  • 10e édition de MT180 : découvrez le palmarès !
    le 9 décembre 2024 à 0h20

    A l’occasion de ses 10 ans, la finale internationale du concours de vulgarisation scientifique « Ma Thèse en 180 secondes » (MT180) se déroulait ce 21 novembre à Abidjan (Côte d’Ivoire). C’est Antoine IDE de l’Université Catholique de Louvain (Belgique) qui a remporté le 1er prix du jury, suivi par deux candidates de l’AUF, Akoua OKPEH KOTOUTOU de l’Université de Lomé (Togo) et Sandra RANAIVOMANANA, de l’Université de Toliara (Madagascar), respectivement 2e et 3e prix du jury. Le prix du public a été décerné à Boga Lydia Noelle BOGA, candidate de l’AUF, de l'Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire).

  • Une feuille de route concrète pour l’inclusion numérique
    par Lucile COURTOT le 5 décembre 2024 à 5h15

    Le baromètre numérique réalisé en 2020 a permis de montrer que, même si les usages ont globalement progressé depuis 2018, les Calédoniens ont encore besoin d’accompagnement et d’information dans leur utilisation du numérique. En effet, environ 40 % d’entre eux n’ont pas accès à internet à domicile et 20 % ne se sentent pas à l’aise en l’utilisant. Pour remédier à cette situation, une soixantaine d’acteurs se sont impliqués dans la construction de la feuille de route territoriale pour l’inclusion numérique au travers de plusieurs ateliers de co-construction. « Ce sujet de l’inclusion numérique est central, a assuré Christopher Gygès. Il s’agit d’un des points majeurs du PSEN qui s’inscrit lui-même désormais dans le plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction de la Nouvelle-Calédonie, où le numérique a une place importante dans la composante économique et sociale, mais également dans la partie institutionnelle avec cette volonté de réduire le mille-feuilles administratif ». Les grands enjeux de l’inclusion numérique Ces travaux ont permis d’identifier sept enjeux pour l’inclusion numérique, dont quatre ont été retenus pour la feuille de route (les trois autres seront intégrés dans d’autres axes du PSEN). Pour chaque enjeu, des actions ont été prédéfinies et certaines sont déjà en cours de réalisation.   Enjeu n°1 : équiper et connecter les usagers et les lieux d’accompagnement L’objectif : lever les freins d’accès à l’équipement et à la connexion des publics les plus précaires. Les actions : déployer et promouvoir des bornes de wifi public sur tout le territoire développer des offres de connexion à des tarifs solidaires permettre l'accès sans consommation de données à un bouquet de services publics en ligne développer et promouvoir une filière solidaire de reconditionnement de matériel informatique   Enjeu n°2 : permettre à chacun d’accéder à un accompagnent numérique adapté L’objectif : renforcer, développer et rendre visibles les offres d’inclusion numérique et engager les publics dans des parcours d’accompagnement Les actions : mettre en place des solutions complémentaires d'accompagnement, en mutualisant les moyens avec des acteurs de proximité et des espaces déjà connus et fréquentés des publics cibles créer et diffuser un répertoire des offres d’inclusion numérique permettre à tous d’avoir une identification numérique vérifiée   Enjeu n°3 : former et outiller les acteurs de la médiation numérique L’objectif : consolider et améliorer l’offre d’accompagnements existante, mais aussi clarifier les rôles de chacun dans les parcours d’accompagnement Les actions : clarifier les rôles des acteurs dans le parcours d'inclusion numérique et proposer des formations adaptées à leurs actions (orientation, aidant numérique, médiateur numérique…) regrouper dans un catalogue partagé un ensemble de ressources pour la médiation numérique adaptées au contexte local développer des ressources pour accompagner les usagers sur la sécurité en ligne et l'inclusion bancaire par le numérique identifier et déployer aux acteurs de la médiation numérique un outil de de diagnostic et accompagner son utilisation outiller les acteurs pour faciliter et sécuriser leurs pratiques d'assistance   Enjeu n°4 : coordonner, optimiser et pérenniser les moyens L’objectif : mutualiser les efforts et favoriser l’interconnaissance des acteurs du territoire pour un pilotage efficace de la feuille de route Les actions : identifier et répondre aux opportunités de financements du programme d'inclusion numérique, notamment pour soutenir les dispositifs existants coordonner et animer les réseaux d'acteurs de l'inclusion numérique suivre l'avancement de la feuille de route à l'aide d'outils de pilotage

  • La Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande consolident leurs liens
    par Mathilde HEUZE le 5 décembre 2024 à 5h03

    Dans le cadre de sa visite en Nouvelle-Calédonie, le Vice Premier ministre et ministre des affaires étrangères de Nouvelle-Zélande, Winston Peters a signé avec la Nouvelle-Calédonie un plan de coopération bilatérale qui réaffirme la volonté des deux voisins de poursuivre le renforcement de leur coopération dans les années à venir. Le président du gouvernement a salué l’implication de la Nouvelle-Zélande après la visite de la Troika, « ce qui démontre les liens forts qui unissent les membres de la famille du Pacifique Bleu et la Nouvelle-Calédonie au moment où nous avons besoin de sentir votre présence et votre soutien en ces temps difficiles ». L’entretien a débuté par une coutume.   Cet accord fait suite au premier plan de coopération conjoint entre la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande signé en 2016, en marge du 47e Forum des Îles du Pacifique, à Ponhpei (États fédérés de Micronésie). Partageant des valeurs et des principes communs, les deux pays souhaitent consolider leurs liens dans des domaines identifiés comme prioritaires, tels que le commerce et l’économie, la formation professionnelle et l’emploi ou encore la coopération institutionnelle. Une volonté qui sera concrétisée par une feuille de route annuelle qui définira un certain nombre d’actions concrètes dans les secteurs ciblés. Pour Louis Mapou, « cet accord ouvre une nouvelle page dans notre coopération et je souhaite que nos liens se multiplient afin que nos administrations, nos entreprises et surtout nos populations soient amenées à se côtoyer, à échanger, à mieux se connaître et à développer des relations ». Coopération institutionnelle Chacune des parties s’engage à renforcer les liens entre ses institutions gouvernementales et les services publics, en particulier en matière de gouvernance et de politiques publiques d’adaptation au changement climatique, qui s’inscrivent dans la stratégie régionale 2050 du Pacifique pour un continent bleu initié par le Forum des îles du Pacifique.   L’entretien bilatéral, en présence du service de coopération régionale et des relations extérieures (SCRRE).   Coopération commerciale et économique L’accord bilatéral prévoit que chaque partie prenante partage ses objectifs de résilience économique et d'économies durables et inclusives. À ce titre, l’étude du modèle néo-zélandais de gestion et développement des terres coutumières et terres maori représente un fort point d’intérêt pour la Nouvelle-Calédonie. D’autre part, l’harmonisation des standards normatifs et de qualification dans le secteur de la construction, sur laquelle travaille la direction des Achats, du patrimoine et des moyens (DAPM) depuis 2018, devra à terme faciliter les échanges entre les deux pays dans le domaine du BTP. Les deux partenaires s’engagent par ailleurs à favoriser le commerce et le développement économique inclusifs et pourraient envisager des nouvelles opportunités d’échanges dans des secteurs en pleine croissance comme l’innovation. Adolphe Digoué et Laurie Humuni, membres du gouvernement, se sont joints à la rencontre pour la signature de l’accord.   Liens entre les populations Des dispositifs de coopération en matière de formation ou d’emploi existent déjà entre les deux pays voisins. Le programme de bourses Manaaki, délivrées par le ministère des Affaires étangères et du commerce, permet à une dizaine de jeunes calédoniens d’aller se former en Nouvelle-Zélande chaque année pour des formations professionnelles courtes (3 mois). Le programme PIIROG-NC, initié par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, offre la possibilité depuis 2022 à 30 jeunes Calédoniens de bénéficier chaque année, d’un visa vacance travail, pour aller travailler dans des fermes néo-zélandaise. Le nouveau plan de coopération conjoint envisage dans cette dynamique, de consolider les liens dans l'éducation et la formation technique et professionnelle, en élargissement notamment le dispositif PIIROG-NC à d’autres secteurs que celui de l’agriculture, afin de développer leur expérience professionnelle à l’étranger. Par ailleurs, les liens entre les populations passent également par le partage des valeurs sportives, culturelles et artistiques. Dans ce cadre, un projet de résidence artistique dédiée au Pacifique français est par exemple actuellement en discussion avec le conseil municipal de Wellington et pourrait voir le jour au second semestre 2025.   Cet accord réaffirme ainsi les liens tissés entre la Nouvelle-Calédonie et son plus proche voisin du Pacifique et démontre en outre l’intérêt tout particulier exprimé par Winston Peters de soutenir la Nouvelle-Calédonie dans la situation de crise qu’elle traverse.   Le cadre de coopération entre la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande Les liens qui unissent la Nouvelle-Calédonie à la Nouvelle-Zélande ont été renforcés par l’ouverture, en novembre 2012, de la délégation pour la Nouvelle-Calédonie en Nouvelle-Zélande. Elle marque l’acte de naissance du réseau diplomatique calédonien dans le Pacifique. L’accord bilatéral signé ce jour, fait suite au premier plan de coopération conjoint entre la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande en 2016, en marge du 47e Forum des Îles du Pacifique, à Ponhpei (États fédérés de Micronésie). Six secteurs de coopération avaient alors été définis : - économie et commerce ; - éducation ; - santé ; - sport ; - environnement et développement durable ; - recherche et innovation.

  • Bilan de la mission du gouvernement à Paris
    par Mathilde HEUZE le 27 novembre 2024 à 6h54

    La délégation du gouvernement calédonien qui s’est déplacée à Paris mi-novembre a fait le point sur les temps forts de sa mission et notamment les garanties obtenues pour la Nouvelle-Calédonie. « Nous avions à cœur de nous assurer que le gouvernement national avait une bonne compréhension du PS2R et surtout nous tenions à discuter avec ses représentants des modalités d’accompagnement de ce plan, tant au niveau technique que financier », a expliqué Louis Mapou en introduction. Des rencontres cruciales La délégation menée par le président Louis Mapou a assuré de nombreuses rencontres et séances de travail lors de ce déplacement. Elle s’est notamment entretenue avec : Le Président de la République Emmanuel Macron Le Premier ministre Michel Barnier Le ministre des Outre-mer François-Noël Buffet Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin Le ministre de l'Économie et des finances Antoine Armand Le président du Sénat Gérard Larcher La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet Le préfigurateur délégué à la mission Nouvelle-Calédonie Emmanuel Moulin et l’ensemble des conseillers chargés du dossier calédonien auprès du premier ministre Les membres de la mission « Reconstruction de la Nouvelle-Calédonie » Les membres du comité interministériel de reconstruction industrielle (CIRI) Le directeur général de la Caisse des dépôts Éric Lombard La commission de régulation de l’énergie (CRE) L’Agence française de développement (AFD) Un soutien réitéré à la Nouvelle-Calédonie Les situations financière et budgétaire de la Nouvelle-Calédonie au lendemain de la crise ont été au centre des échanges tout au long de la mission. Ces entretiens ont également permis de faire le bilan des aides accordées au territoire au cours des derniers mois (1,4 milliard d’euros pour venir en soutien aux collectivités). Emmanuel Macron et François-Noël Buffet ont d’ailleurs confirmé que l’État sera encore aux côtés de la Nouvelle-Calédonie avec un niveau d’aides ajusté aux besoins des institutions et de certains opérateurs en situation critique comme le RUAMM , la Caisse locale de retraite (CLR), ou encore Enercal. Le Premier ministre Michel Barnier a, quant à lui, assuré de la disponibilité de l’État pour accompagner le pays financièrement, mais aussi pour apporter le soutien technique, les ressources humaines et l’ingénierie nécessaires aux efforts de reconstruction qui seront engagés par les collectivités calédoniennes. « Il a également indiqué que nous pourrions bénéficier d’aides supplémentaires qui pourraient être fléchées à partir des ministères sur des secteurs particuliers », a ajouté le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie au sujet des annonces du Premier ministre Barnier. Un engagement confirmé par l’annonce du rehaussement du niveau de soutien apporté par l’État à la Nouvelle-Calédonie, avec un niveau de garantie passant de 770 millions à un milliard d’euros (soit 120 milliards de francs), afin de donner de la perspective au territoire pour les prochaines années. Cette garantie d'emprunt a été inscrite au Projet de loi de finances 2025 et doit encore être présentée aux instances nationales. « Le Premier ministre nous a confirmé le versement de la dernière tranche de 27 milliards de francs pour cette fin d’année. Il a également annoncé inscrire une garantie d’emprunt de l’État au projet de loi de finances 2025 pour 120 milliards de francs, ainsi qu’une subvention aux investissements de l’ordre de 9 milliards de francs. Cette aide nous permettra d’assurer une assiette de répartition en 2025 », a indiqué le président Louis Mapou. Le PS2R largement salué   Ces rencontres ont également été l’occasion pour les membres de réaffirmer la volonté du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie de sortir de la crise et de présenter les enjeux et objectifs du PS2R, à savoir la mise en œuvre d’un contrat économique et social qui doit remettre la Nouvelle Calédonie sur le chemin de la croissance, tout en lui apportant des perspectives de développement au profit des Calédoniens et du vivre ensemble. Les modalités de mise en œuvre ont été discutées avec les différents interlocuteurs. La démarche d’élaboration concertée et la mise en œuvre du PS2R ont été largement saluées par le Président, le Premier ministre et le ministre des Outre-mer. La reconstruction comme objectif commun La délégation du gouvernement avait par ailleurs pour objectif d’échanger concrètement sur les perspectives liées à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie. Un travail que le président Louis Mapou veut engager de façon concertée entre les deux gouvernements (central et calédonien). L’accompagnement de la Nouvelle-Calédonie à court terme (fin d’année 2024), mais également pour les trois prochaines années au travers des grands axes du PS2R, étaient au centre des discussions. Ces sujets d’importances ont été approfondis lors de la rencontre avec la délégation interministérielle dédiée à la Nouvelle-Calédonie, conduite par le délégué Emmanuel Moulin, afin de notamment recueillir et compléter les éléments de diagnostic nécessaires aux travaux à entamer. La délégation s’est entretenue avec le gouvernement collégial à l’issue de sa séance hebdomaire ce 27 novembre. « Nous avons commencé à travailler avec Emmanuel Moulin et sa délégation sur les modalités de la convention pluriannuelle qui doit être établie sur la base du Plan de sauvegarde, de reconstruction et de refondation », a précisé Louis Mapou. Emmanuel Moulin est accompagné de Chloé Jambon, conseillère chargée des affaires institutionnelles et juridiques au cabinet du Premier ministre, de Frédéric Joram, conseiller Outre-mer auprès du Premier ministre, de Grégory Belhoste, inspecteur des finances et de Nicolas Gelli, conseiller chargé de la fiscalité au cabinet du ministre de l'Économie et des finances.

  • Encourager la mobilité régionale des jeunes avec le programme PIIROG NC
    par Lucile COURTOT le 22 novembre 2024 à 5h04

    En 2022, le gouvernement a lancé le projet pilote Volontaires internationaux du Pacifique (VIP), en collaboration avec le consulat de Nouvelle-Zélande et la ferme 45 South, première structure d’accueil des jeunes travailleurs. Ce programme a rapidement évolué pour devenir le programme d'insertion et d'interculturalité dans la région océanienne du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (PIIROG-NC), un dispositif structurant désormais opéré par le centre information jeunesse (CIJ NC). Il a toujours pour vocation de permettre aux jeunes Calédoniens d’acquérir une expérience professionnelle à l'international via un contrat de travail temporaire, dans le cadre du visa vacances-travail. « PIIROG-NC s'inscrit dans la vision stratégique du gouvernement et notamment dans le plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction de la Nouvelle-Calédonie (PS2R) qui s’est engagé à promouvoir un accès à l’emploi facilité pour les jeunes, de même que le renforcement de la coopération régionale », a précisé le membre du gouvernement chargé de la jeunesse, Mickaël Forrest. Un programme de coopération régionale Ce programme va au-delà de l’insertion professionnelle. Il s’inscrit également dans une logique de coopération régionale et d’échanges interculturels. L’objectif est de renforcer les liens avec les pays voisins du Pacifique, en offrant aux jeunes Calédoniens la possibilité de partir à l'international, tout en prévoyant à terme l’accueil de jeunes étrangers désireux de vivre une expérience en Nouvelle-Calédonie. Un objectif partagé par nos voisins de la région. « Pour notre pays il est très important de tisser des liens avec le peuple calédonien, a indiqué Lauren Anderson-Liste, consule générale adjointe de Nouvelle-Zélande. C’est aussi un dispositif qui aide les agriculteurs néozélandais ». Ainsi, PIIROG-NC ne se limite pas à favoriser la mobilité des jeunes Calédoniens, mais envisage également d’établir des relations réciproques avec d’autres jeunes de la région Pacifique, en leur permettant de découvrir la Nouvelle-Calédonie et d’y vivre une expérience professionnelle. Ce modèle vise à renforcer les partenariats régionaux et à promouvoir un équilibre dans les échanges, consolidant la place de la Nouvelle-Calédonie comme acteur clé de la mobilité régionale et internationale des jeunes dans le Pacifique. À ce titre, afin de conforter la montée en puissance de la mobilité dans la région, le terme « régionale » a été ajouté à l’axe 2 du plan stratégique concerté en faveur de la jeunesse, lors de la séance publique du Congrès du 14 novembre dernier. À qui est destiné ce programme de mobilité ? Les Calédoniens âgés de 21 à 30 ans, sans condition de diplôme, peuvent participer au programme de mobilité en Nouvelle-Zélande, à condition de remplir certains critères. Les candidats doivent posséder un CV à jour et rédiger une lettre de motivation détaillant leur projet professionnel. Un passeport valide jusqu’à trois ans après la date de départ prévu est requis, tout comme un casier judiciaire vierge. Un formulaire de candidature est à compléter par chaque candidat et à retourner au centre d’information jeunesse (CIJNC). La sélection repose principalement sur la motivation et le volontarisme des candidats. Quels sont les atouts du dispositif PIIROG NC ? En offrant la possibilité à des jeunes Calédoniens de partir travailler en Nouvelle-Zélande, le dispositif PIIROG NC a des effets positifs sur le parcours de ces bénéficiaires. Il leur permet notamment d’acquérir une expérience professionnelle à l’international, de découvrir une culture différente et donc de gagner en ouverture d’esprit. « Cela leur ouvre également des possibilités d’intégrer des universités ou de se diriger, par la suite, vers d’autres expériences professionnelles en Nouvelle-Zélande », a assuré Mickaël Fosrrest. Ce programme favorise également l’apprentissage d’une langue étrangère, en l’occurrence l’anglais, tout en contribuant à développer l’autonomie de chaque candidat.   Des perspectives d’ouverture dans la région Australie Depuis 2023, le membre du gouvernement chargé de la jeunesse et des relations extérieures avec la présidence est en lien avec les autorités australiennes pour travailler sur la mise en place du dispositif Pacific-Australia Labour Mobility (PALM) pour la Nouvelle-Calédonie. 100 bénéficiaires âgés de 18 à 35 ans pourraient bénéficier du dispositif sur une durée allant de neuf mois à quatre ans pour travailler dans le secteur de l’agriculture. Un élargissement du dispositif, tant en nombre de bénéficiaires qu’en terme de secteur, pourrait être envisagé. Ces décisions dépendront des échanges qui auront eu lieu avec le consulat général d’Australie à Nouméa afin d’officialiser l’intégration de la Nouvelle-Calédonie dans le dispositif. Vanuatu et Fidji D’autres opportunités de mobilité régionale sont actuellement en cours de discussion. Elles concernent le Vanuatu et Fidji. À ce titre, plusieurs réunion se sont tenues dernièrement avec le centre culturel de Tanna afin d’engager les démarches officielles ciblant l’envoie d’une première délégation mi-février 2025. Des programmes de développement culturel autour de l’igname et de la roussette ont d’ailleurs été identifiés. De nouvelles perspectives en Nouvelle-Zélande La Nouvelle-Zélande est actuellement en cours de réflexion pour élargir l’accès de son programme Recognised Seasonal Employer (RSE), à l’ensemble des membres du Forum des îles du Pacifique, dont fait partie la Nouvelle-Calédonie. Destiné aux travailleurs océaniens, le RSE n’est ouvert pour à l’heure actuelle qu’aux seuls ressortissants de Fidji, de Kiribati, de Nauru, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Samoa, des Îles Salomon, de Tonga, des Tuvalu et du Vanuatu. Néanmoins, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a sollicité la Nouvelle-Zélande en juillet 2024 afin d’ouvrir l’accès de ce programme aux Calédoniens. L’objectif est de leur permettre de travailler en Nouvelle-Zélande pour des travaux saisonniers durant sept mois dans l’année au maximum. Il s’agit principalement de travaux dans les secteurs de l’horticulture et de la viticulture. Face au succès de ce programme, le ministère de l’immigration néozélandaise a récemment révisé les modalités du RSE et notamment le plafond de travailleurs autorisés. Pour 2025, il a été porté à 20 750 travailleurs sur l’ensemble de la Nouvelle-Zélande (contre 5 000 places à sa création en 2007). D’autres mesures ont été prises pour garantir une rémunération plus juste des travailleurs et leur assurer davantage de flexibilité durant leurs sept mois de travail, comme le visa à entrées multiples, qui permet de quitter la Nouvelle-Zélande et d’y revenir au cours d'une même saison.

  • Appel à projets du Fonds Pacifique 2025
    par Lucile COURTOT le 14 novembre 2024 à 0h53

    Le Fonds Pacifique est un outil de coopération régionale de la France dans le Pacifique, abondé par des crédits du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Il contribue, au travers d’actions de coopération économique, sociale et culturelle dans le Pacifique, à l’insertion régionale de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et de Wallis-et-Futuna. En 2024, son enveloppe globale s’élevait à environ 300 millions de francs Pacifique (2,5 millions d’euros) qui ont bénéficié au cofinancement de 67 projets, dont 18 déposés par la Nouvelle-Calédonie. Les domaines prioritaires pour 2025 L’objectif général des projets financés doit être l’insertion régionale des collectivités françaises du Pacifique. Pour 2025 seront prioritaires : les projets permettant aux collectivités françaises d’être associées à la lutte contre le changement climatique, à la protection de l’environnement et à la réponse aux risques de catastrophes. Une attention particulière sera apportée aux projets s’inscrivant dans la perspective de la Conférence des Nations unies sur les océans de juin 2025. Le SPP souhaite consacrer 45 % de son enveloppe à ce premier objectif. les projets économiques s’inscrivant dans le cadre du développement durable et promouvant le savoir-faire des collectivités françaises ou bénéficiant à ces dernières et concourant au renforcement des échanges économiques au niveau régional. Le développement du secteur audiovisuel et de l’artisanat seront priorisés pour l’année 2025. Le SPP souhaite consacrer 40 % de son enveloppe à ce second objectif. les projets portant sur la sécurité alimentaire, en particulier la gestion des ressources halieutiques. Les projets à impact concrets seront privilégiés ainsi que les projets permettant la mise en réseau des compétences des trois territoires au profit de la solidarité régionale. Le SPP souhaite consacrer 15 % de son enveloppe à ce troisième objectif.   Dans les domaines précités, les projets permettant de soutenir le déploiement du volontariat de solidarité internationale en provenance des collectivités françaises du Pacifique bénéficieront d’un bonus de 3 000 euros. Le comité directeur du Fonds Pacifique, habilité à se prononcer sur les dossiers présentés, se réunira dans le courant du premier trimestre 2025. Les démarches   Les candidats sont invités à scrupuleusement lire la note de cadrage de l’Etat qui précise les nouvelles modalités de fonctionnement de cet appel à projets. Seuls les dossiers complets seront instruits. Peuvent bénéficier de subventions tout organisme, institution, association, administration, entreprise dont les projets répondent à la vocation du Fonds Pacifique qui intervient en cofinancement. Sa contribution ne saurait excéder 50 % du montant global des projets. Les demandes de subvention doivent être présentées selon le modèle de fiche-projet et de son annexe budgétaire  téléchargeable ci-dessous. La fiche-projet, dûment remplie et accompagnée de ses annexes, doit être adressée, le 27 décembre 2024 au plus tard, au secrétariat permanent pour le Pacifique à l’adresse suivante : fondspacifique.spp@diplomatie.gouv.fr

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