Les sites proposés ci-dessous ne forment pas une liste exhaustive.
Si vous avez d’autres lieux remarquables à partager avec les internautes, des photos, des articles, des anecdotes pour élargir le champ des découvertes de l’Archipel, soyez reporter d’un jour et contactez-nous! Nous serons ravis de faire évoluer nos pages pour mieux vous renseigner.
Pour vous guider nous vous conseillons vivement de vous équiper des cartes IGN 1:25 000 Référence 4901 pour Wallis et 4902 pour Futuna Alofi, toutes deux compatibles GPS.
WALLIS
Établi au point le plus haut de l’île, le couvent des carmélites bénéficie d’une vue époustouflante depuis le mont Holo (123 mètres). Non loin le mont Lulu Fakahega (151 mètres), dont on peut faire le tour pour avoir une vue presque panoramique de Wallis.
Encore un point haut sur Wallis, ils ne sont pas nombreux mais offrent à chaque fois une vue époustouflante, pour en profiter il faut aller au bout du bout du chemin et s’aventurer même dans le terrain ouvert face à vous et là vous découvrirez îlots et récifs coralliens, à marée basse les nuances de bleus sont éblouissants. Il est possible de rejoindre la plage en contre-bas en se glissant par l’amorce d’un chemin sur la gauche de la zone, c’est abrupte mais vous serez récompensé de l’effort….
Il y a très peu d’écrits sur l’histoire de l’Archipel, le savoir se perpétue de générations en générations oralement cependant quelques vestiges témoignent de l’époque de la colonisation des Tongiens sur Wallis. Datant du 15ème siècle le fort a été construit avec de la pierre volcanique. Les murs étaient très épais et d’une hauteur de 3 mètres dont il ne reste malheureusement plus que les bases car la pierre a été utilisée pour d’autres usages par les habitant (pour renforcer le rivage et construire des murets). De la pierre ronde volcanique provenant du fort est repérable à différents endroits sur Wallis. Une visite est proposée par le service culturel, on vous éclairera sur la nature des chemins volcaniques (réservés au roi et à sa famille, car ils ne foulaient pas l’herbe qui était réservée au peuple) mais aussi on vous contera les pratiques cannibales de l’époque et les processions qui animaient les cérémonies de l’époque et dont l’emprunte est palpable de nos jours…. Contactez le service des affaires culturelles et laissez-vous guider!
Voici comment est nommé la plate-forme du Mālamatagata sur le site de ’Utuleve à ’Uvea (Wallis). La tradition orale rapporte que la plate-forme a été construite par un chef de Tonga à l’occasion de l’accouchement de sa fille, afin de montrer à tous le haut rang qu’elle occupait dans la société tongienne. C’est à la lueur de Tongiens décapités et transformés en torches, que se serait déroulé l’accouchement, d’où le nom de Mālamatagata (hommes-torches) donné au monument. Le site est situé dans le district de Mua, contactez le service des affaires culturelles et laissez-vous guider!
C’est un petit musée mais plein de surprises, on y trouve tout un tas d’objet insolites ayant appartenu aux forces US. Demandez le guide c’est passionnant! Pour vous mettre en bouche quelques commentaires et photos sont postés sous le site Kodamian.
FUTUNA
Le mont Puke (523m) fait le bonheur des marcheurs aguerris. Il est entouré à l’ouest par les monts Kafua (502 m) et Kolofutafuta (473 m). Plus au sud se trouve le mont Matatao (384 m), au sud-ouest et le mont Mamati (303 m) au sud-est. Plusieurs départs sont possibles, il faut se renseigner auprès des habitants pour connaitre l’état du chemin. La végétation pousse très rapidement, il n’y a pas de « marquage » et partir à l’aventure n’est pas recommandé sur l’île.
Selon une tradition orale, les royaumes Sigave et Alo se disputaient le mont Puke et décidèrent de régler le litige par un concours : le premier royaume à monter le résultat de leur pêche au sommet du mont l’emporterait. Les gens de Sigave pêchèrent une baleine et ceux d’Alo une tortue. Ce fut ces derniers qui arrivèrent au sommet en premiers et la tortue serait encore enterrée sous le tertre qui y est visible. Depuis lors le mont Puke appartient au royaume d’Alo et marque la frontière entre les deux royaumes, le royaume Sigave commençant en contrebas, au rocher de la baleine (Source Wikipedia / Daniel Frimigacci, Keletaona Muni, « Ko le fonu tu’a limulimua, La tortue au dos moussu : textes de tradition orale de Futuna », édition de 1995, p. 336-338).
Le Père Chanel est mort Martyrisé à Futuna en 1841. La fin tragique de sa mission d’évangélisation de l’Archipel a tant marqué les esprits qu’il a été depuis canonisé et est aujourd’hui le Saint Patron du Pacifique. Les reliques de Pierre Chanel reposent dans la cathédrale de Poi, où un pèlerinage est organisé chaque année. Le jour de la Saint-Pierre Chanel est d’ailleurs férié sur le territoire.
Il n’est plus possible de faire le tour de Futuna en voiture car le cyclone Tomas a balayé la route sur cette partie de l’île (14 Mars 2010).C’est impressionnant de constater que la chaussée a été soulevée et déportée sur le platier. A cet endroit de l’île où les plages sont de sable noir (volcanique) la mer se déchaîne et le paysage est impressionnant, c’est la forme des rochers détaché de la côte qui évoque des pyramides, à vos chaussures de marche et appareils photos!!! Comme toujours ne pas prendre de risque, quelques cas d’imprudence, mortels parfois, font déjà mémoire !
Du sable fin idéale pour les enfants et la baignade. Cependant la prudence reste de mise dans ce secteur pour les plongeurs car il y a de forts courants, la consigne est de ne pas trop se déporter sur la gauche (lorsqu’on regarde Alofi qui est en face).
Si vous aimez l’idée de vous rafraîchir et de randonner les pieds dans l’eau, cette sortie est faite pour vous. Garez-vous au bout du chemin de terre qui s’amorce sur la RT1 à droite de l’entrée principale de la Centrale Électrique lorsque celle-ci est face à vous. N’oubliez pas le produit moustique et les chaussures d’eau et lancez-vous dans la remontée de la rivière, la récompense est au bout.
Plusieurs sites historiques sont à visiter tel que l’Escalier Tongien, le site du four cannibale de Lafua, le site d’Anakele où se trouve la sépulture du roi Fakavelikele.
ALOFI
Sur le littoral d’Alofi vous découvrirez de magnifiques plages de sable blanc et la Chapelle du Sacré-Cœur d’Alofitai, l’île est très calme, un seul habitant y vit à l’année.
Ses pentes sont douces, en comparaison au relief de Futuna et cultivées (kapé, taro, manioc…) vu le relief de Futuna. Les habitants du royaume d’Alo cultivent à Alofi, l’île fait parti du royaume d’Alo. Les habitants de Sigave sont autorisés à y aller en villégiature et avec permission des chefferies. Les sources et le terrain ne manquent pas. Le sommet de ce mont est très difficile à atteindre dans la forêt primaire et il n’y a pas de récompense en haut car la vue n’y est pas dégagée.
C’est toujours magique d’observer des stalactites!! C’est un site incroyable dans cet univers îlien mais très rafraîchissant avec l’écoulement des eaux dans la grotte ouverte sur l’océan, « religieusement » préservé par les habitants de Alo. A marée très basse et avec prudence, il est possible de marcher le long de la côte d’Alofi et d’accéder à la grotte par le platier puis de revenir par l’intérieur de l’île en traversant des champs et en observant la faune, les très étranges crabes de cocotier notamment mais aussi un petit animal prestigieux, le boa nain de Bibron, Enygrus bibroni (syn.Candoia bibroni), petit serpent non dangereux pour l’homme, et ne dépassant pas 1,3m, repérables dans d’autres îles du pacifique. Il faut compter 2h pour bon marcheur via l’intérieur de l’île, 3h par le platier, si vous avez de la patience… Attention l’île est envahies de moustiques, courage!!
A gauche de la plage de Loka, ce trouve la grotte et à droite, on trouve une piscine naturelle alimentée par les vagues qui surgissent au-dessus du platier. Pour la sérénité et la prudence de la baignade, il vaut mieux y aller à marée basse. Masque et tuba sont de mises car la piscine a une flore et une faune à découvrir et à protéger.